[Endless Legend] Journal d'expédition d'Arka, géologue/zoologue/mythologue de son état

Jour 1
 
-       Notre chef suprême Jaïla m’a chargée, ainsi que cinq autres compagnons du clan, de trouver une terre d’accueil pour notre peuple, suite au Grand Séisme. Nous avons un délai de 4 mois, temps estimé de vivres dont dispose la colonie.
-     La montagne sous laquelle nous vivions s’est effondrée. Grand séisme ? Probablement.
-      Mes collègues sont bons dans leurs domaines. Du moins, je l’espère.
-      Grande étendue d’eau sans fin en face de la sortie. D’après le cartographe, pas potable, goût salé et étrange.
-      J’ai balisé un chemin le long de la falaise, pour remonter sur le plateau au-dessus. Grande prairie (voir carte réalisée par le cartographe). Apparemment, il y aurait une montagne à une semaine de marche. Un peu plus loin, présence d’une forte source de chaleur. Volcan ??
-      Des signes de vie animale dans la prairie, confirmés par l’attaque d’énormes créatures sans appendices, dotées de dents injectant un venin engourdissant. Le médecin les a nommées Tubaks, abréviation de « tubes à crocs ». Même couleur que l’herbe.
-      D’autres créatures ont découpé les Tubaks que nous avons tués, pour les manger. Volantes et quadrupèdes, dotées de grandes griffes. Les autres souhaitent les nommer les Manjkad, abbréviation de « Mange-cadavres ».
-      Nous avons dressé le campement pour la nuit auprès d’étranges créatures immobiles, au sang vert. Elles ne se défendent pas. Lieu idéal pour se reposer, leur disposition forme une sorte de caverne de surface. Nous les nommerons donc coconniers. Ces derniers sont dotés de nombreuses excroissances, et d’une sorte de mousse aux extrémités supérieures.
-      Au cours de la journée, nous avons perdu de vue la montagne qui nous servait de point de repère. Personne n’a l’air choqué.
 
Jour 2
 
-      Nous sommes un peu moins engourdis par le venin des tubaks, mais nos sens sont toujours altérés. Le vétolégiste a trouvé un antidote, qu’il fait tester au prospecteur.
-      Selon l’éclaireur, des bruits rythmés se sont fait entendre à 11h de notre position durant la nuit. Faisons confiance au cartographe pour les localiser sur la carte.
-      L’antidote est efficace, mais a un effet affaiblissant. Mieux ? Cf. notes du vétolégiste pour la composition.
-      Nous quittons notre clan de coconniers, mais dans quelle direction ? Les autres coconniers ? Le bruit rythmé ? La montagne invisible ?
 
Jour 3
 
-      Nous avons retrouvé la montagne, qui s’avère être une colline. Nous avons croisé durant notre expédition d’autres types de coconniers.
-      Le venin s’est dissipé, et l’antidote aussi : tout le monde s’en porte mieux.
 
Jour 4 (semaine de cartographe)
 
-      Nous sommes arrivés à la colline. Il faudrait songer à revoir la conception d’une semaine.
-      Rencontre avec une créature aux dents proéminentes, dotée d’une petite queue touffue et soyeuse. Grands appendices crâniens. Il pourrait s’agir d’un rat, ayant muté du fait de la toxicité du soleil ? Nécessaire de se méfier. S’agissant d’une créature extrêmement agile et rapide, nous l’avons nommé le ravite.
-      Après avoir attrapé un ravite, je suis maintenant en mesure de dire que cette créature dispose d’ailes atrophiées sur le sommet du crâne. Très étrange.
-      Nous sommes arrivés en haut de la colline à la tombée de la nuit. L’herbe y est rase, et les coconniers ne semblent pas priser cet endroit. Le point de vue a permis au cartographe de compléter son plan de la région. Finalement, ce n’est pas aussi catastrophique que ce à quoi l’on aurait pu s’attendre (je parle du cartographe, pas de la région).
-      Avec deux jours de retard, l’éclaireur nous prévient qu’il a aussi entendu un gros bourdonnement passer au-dessus de la caverne coconnier. Puis le bruit est parti.
-      Apparemment, nos capacités de raisonnement diminuent de jour en jour. Une incidence du soleil ? Meilleure protection à prévoir.
-      Le ravite semble se manger. Peau à tanner.
 
Jour 5
 
-      L’éclaireur a vu de la lumière cette nuit, près d’un endroit où s’élevait de la fumée un peu plus tôt.
-      Journée éprouvante : un bourdonnement s’est élevé des terres rouges que nous avions aperçues un peu plus tôt, et une espèce intelligente et hostile nous est littéralement tombée dessus ! Elle a également communiqué dans notre langue, et dit « Manger » ! 5 de ces créatures insectoïdes nous ont attaqués, 4 ailées, qui portaient une autre plus grande, d’environ 3m50 de haut. Cette dernière était munie de deux épées à la facture médiocre, mais compensée par la force de la bête. Après un affrontement épique où nous avons défaits les cinq Chistoleurs, un être, qui semblait être le commandant suprême de ce peuple, nous a cédé l’île (nous sommes donc sur une île) contre la dépouille de la grande créature, son général.
 
Jour 10
 
-      Nous avons partagé le repas d’un peuple d’hommes cornus géants, au visage bestial. Société apparemment non belliqueuse, mais extrêmement codifiée et réglant ses problèmes par la violence (sic). Il semblerait que la musique rythmée de ces derniers soirs provenait de ce campement. Ce peuple avait déjà rencontré les créatures insectoïdes (nommées les « Mange-cadavres », nous devons donc trouver une nouvelle appellation pour les créatures ailées ayant dévoré les tubaks), de manière non pacifique, comme en témoigne le trophée conservé ici.

Jour 15

-   La montagne sous laquelle nous vivions a continué à s'effondrer durant notre absence. Nous avons ramené le fruit de nos recherches à notre chef suprême, et nous pouvons à présent entamer l'Exode de ce qui reste de notre peuple vers des terres plus accueillantes.

C'est cool cette histoire !

énorme mais tu as pas mentionné le bestiaire qu'on est en train de mettre au point !

Il est tout pourri ton bestiaire ! Depuis quand c'est le cartographe qui s'en charge ??

il faut demander a la botaniste (don je ne connait pas le nom) pour la prochaine séance à venir